Le principe des fonds euro
Comme nous venons de l’évoquer, les unités de compte sont une famille composée de supports actions, obligations, mais aussi de fonds patrimoniaux de type OPCI ou SCPI. A contrario des fonds en euros, les unités de compte comportent bel et bien un risque de perte en capital. Toutefois en contrepartie du risque, les unités de compte sont plus rentables que les fonds en euros sur le long terme.
Les Français privilégient souvent les placements liquides et sécurisés. Ils préfèrent souvent les véhicules à capital garanti sur leur contrat d’assurance-vie, même si leur rémunération actuelle est au plus bas.
Actuellement les fonds en euros accaparent plus de 60% des sommes investies chaque année en assurance vie. Ces fonds ont la réputation d’offrir une plus grande sécurité aux investisseurs car ils sont composés de placements obligataires (emprunts d’États et obligations d’entreprises) peu sensibles aux aléas des marchés. Néanmoins, les fonds en euros sont également investis en actions cotées, immobilier et autres produits dérivés, ce qui induit un certain risque.
Reste à noter que les performances des fonds en euros sont en berne depuis plusieurs années.
- En 2020 : 1.30%, net de frais ;
- En 2019 : 1.50% ;
- En 2018 : 1.80% ;
- En 2001 : 5% ;
“En cas de contre-performance, les compagnies d’assurances devront leur mettre la main à la poche en piochant dans leurs réserves pour rémunérer les souscripteurs.”
Des fonds qui souffrent d’une législation contraignante en cas de problème…
Par ailleurs, le fameux fonds euro garanti n’est pas le placement garanti miracle, comme le pense beaucoup d’épargnants. Comme nous l’avons abordé succinctement, il s’agit avant tout d’un placement financier maquillé en actions et en obligations. En cas de contre-performance, les compagnies d’assurances devront leur mettre la main à la poche en piochant dans leurs réserves pour rémunérer les souscripteurs.
Par ailleurs, depuis 1999, chaque contrat d’assurance vie bénéficie d’une garantie en cas de faillite d’un assureur ou d’une banque auprès duquel il a été souscrit. Dans l’hypothèse d’un défaut d’un pays de la zone Euro, comme l’Italie par exemple, le mécanisme de garantie ne couvre qu’à hauteur de 70’000 EUR maximum par contrat, quel que soit le nombre de contrats souscrits chez l’assureur en faillite. Pas vraiment rassurant dans une conjoncture où les primes de 2022 et 2023 resteront bien en dessous de l’inflation.
Protéger la totalité de ses avoirs dans un contrat Luxembourgeois
Parmi les nombreux avantages du contrat d’assurance vie luxembourgeois pour un résident européen, on retrouve la sécurité du patrimoine financier qui fait défaut dans les contrats des pays membres au-delà d’un certain plafond. En effet, au Luxembourg, le souscripteur d’un contrat d’assurance vie bénéficie du statut de créancier privilégié en cas de défaillance de l’Assureur. Ce qui veut dire qu’en cas de défaut de l’assureur, les actifs investis sont affectés en priorité aux assurés.
De plus, alors qu’en France, le souscripteur n’est protégé qu’à hauteur de 70’000 EUR, le Luxembourg offre une garantie sans limite.
Par ailleurs, la loi Sapin de 2016 limite la possibilité de retrait de contrats d’assurance vie ouverts en France en cas de rachat massif lié à une crise économique ou à l’effondrement de la zone euro. Ce dispositif n’a pas été transposé dans le droit luxembourgeois du fait de la solidité financière du Grand-Duché dont la dette est très faible comparée à la dette française.
Dans une assurance-vie au Luxembourg, on a accès à un très large choix d’actifs :
- fonds euro ou dollar garanti ;
- fonds multi-supports ;
- En 2018 : 1.80% ;
- fonds dédiés ;
- fonds internes collectifs (FIC) ;
- gestion alternative ;
- private equity ;
Le contrat d’assurance vie au Luxembourg a l’avantage de diversifier les devises de cotation. Cette gestion multidevises offre plus de sécurité que les contrats traditionnels français libellés uniquement en euro.
Enfin, les Fonds Internes Dédiés permettent à l’investisseur, au-delà d’un certain seuil, de bénéficier d’une gestion individuelle sous mandat dédiée via une société de Gestion. Cette dernière bâtira une allocation sur mesure en fonction du profil investisseur de son client. Plutôt pas mal !
