Repérer les « zones tendues »
Investir dans une « zone tendue » est une stratégie pour espérer une rentabilité sur la durée. C’est une zone où la demande de logement est plus importante que l’offre, ce qui assure de ne pas laisser l’investissement locatif vacant. C’est notamment le cas des 28 plus grandes villes de France comme Paris, Marseille, Bordeaux et Lyon entre autres, où les prix ont explosé ces dernières années. Les candidats au logement sont nombreux, ce qui permet de « choisir » son locataire en fonction de la solidité de son dossier. De plus, en cas de revente, les biens partent rapidement. Ces villes soumettent cependant le logement à un encadrement des loyers. Une hausse de 15% maximum est exceptionnellement possible entre deux locataires si des travaux importants sont nécessaires. De plus, une réduction du préavis de départ de trois à un mois est également à prévoir. Dans certaines « zones tendues », il existe une taxe sur les logements vacants de 12,5% de la valeur locative la première année qui passe ensuite à 25%.
Enfin, un investissement locatif à Paris, où le prix moyen au mètre carré dépasse 10’000 euros, n’assure pas forcément un fort rendement puisqu’il est de 2% à 3% brut, malgré la forte demande de logement. L’investisseur mise alors sur une plus-value à la revente.