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L’Assurance vie est-elle une assurance décès ?

Les Français ont fait de l’assurance-vie leur placement favori. Et cela ne date pas d’hier. En effet, il s’agit souvent de leur première enveloppe de placement avec le livret A. Le contrat d’assurance-vie est en moyenne détenu plus de 10 ans par les épargnants, ce qui leur permet de préparer la plupart du temps de se constituer un bas de laine ou de préparer leur retraite, d’aider leurs enfants, mais également de percevoir des revenus complémentaires immédiats ou futurs. L’assurance-vie est le contrat dans lequel les français ont le plus confiance, notamment grâce à l’offre de fonds euros garantis offerts par la plupart des assureurs.

Les origines de l’assurance vie

À partir de la Révolution industrielle, la société française se met à réfléchir différemment. Dans un contexte de foisonnement intellectuel ou la valeur travail prend désormais une place prépondérante, les mœurs évoluent de concert et la prévoyance n’y échappe pas. Il s’agit de détenir de l’argent pour pouvoir subvenir à ses besoins même en cas d’accident de la vie qui empêcherait, le cas échéant, de travailler. La notion de prévoyance, associée à la valeur travail, va donc devenir un levier pour se protéger des aléas. Dès lors, l’enveloppe de l’assurance-vie devient une réponse à la précarité des travailleurs. Au XXe siècle, les contrats d’assurance-vie vont rapidement se moderniser avec la création d’un code des assurances en 1938. Au fil du temps, l’assurance-vie va s’ériger en produit d’épargne préféré des Français, notamment pendant l’épisode des trente glorieuses. Toutefois, malgré cette popularité, beaucoup de français ne font pas encore bien la distinction entre assurance vie et assurance décès. Malgré des différences de taille !

L’assurance vie n’est pas une assurance décès

Les spécificités de l’assurance vie
L’assurance vie est un véhicule qui permet d’effectuer des placements financier afin de répondre à plusieurs objectifs.

La constitution d’une épargne sur un temps long La plupart des investisseurs ou des épargnants misent sur des versements réguliers via des fonds de placement diversifiés (fonds euros et/ou unités de compte) tout en s’affranchissant de toute taxation, du moins, si l’on respecte les principes de cette enveloppe fiscale.
Anticiper une baisse de revenus Elle permet d’anticiper efficacement la baisse de revenus à la retraite en se constituant au fil de l’eau un complément de revenus, sous forme de rachats programmés ou de rente viagère.
Transmettre hors succession En outre, elle permet à son titulaire, de transmettre son patrimoine dans des conditions fiscales avantageuses, lesquelles, cerise sur le gâteau, ne rentrent pas dans la succession de l’assuré en deçà d’un certain plafond.
Les spécificités de l’assurance décès En revanche, l’assurance décès permet de se protéger financièrement en cas de décès ou d’invalidité (contrairement aux principes de l’assurance vie évoqués en supra). Autrement dit, si l’assuré est victime d’un accident ou décède, un capital est versé au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) dans le contrat. Globalement, on appelle ce type d’enveloppes, des contrats de prévoyance.

Les points de convergence entre les deux contrats
Toutefois, l’assurance vie et l’assurance décès ont des finalités communes comme :

  • Répondre à un objectif de transmission d’un capital à ses proches, avec une fiscalité avantageuse ;
  • Le versement du capital peut se faire en totalité, ou sous forme de rentes ;
  • La fiscalité de l’assurance décès et de l’assurance vie en cas de décès de l’assuré sont les mêmes ;
  • Liberté de choisir librement le(s) bénéficiaire(s) de ce capital via une clause bénéficiaire ;

“L’assurance vie bénéficie d’un régime dérogatoire en matière de transmission  avec des sommes versées aux bénéficiaires qui ne rentrent pas dans le champ classique des droits de succession.”

Pourquoi l’assurance vie reste le placement préféré des français en 2022 ?

Le contrat d’assurance vie offre :

  • de la souplesse : il est possible d’effectuer des versements complémentaires ou programmés à tout moment selon une période définie ;
  • de la disponibilité : les rachats partiels ponctuels ou programmés sont possibles dès le début du contrat ;
  • une offre financière abondante : vous pouvez diversifier votre capital sur une large gamme d’unités de compte en fonction de votre profil investisseur.

Comme nous l’avons rapidement évoqué précédemment, le contrat d’assurance vie permet de transmettre son patrimoine avec une efficacité redoutable. En effet, il bénéficie d’un régime dérogatoire en matière de transmission  avec des sommes versées aux bénéficiaires qui ne rentrent pas dans le champ classique des droits de succession. Concrètement, les capitaux transmis, le sont, sans taxation pour le bénéficiaire, à concurrence de 152’500 € par personne, si les primes versées par le souscripteur sont effectuées avant 70 ans.

En outre, le contrat d’assurance vie permet de désigner les bénéficiaires qui percevront les capitaux en cas de décès. Il est fortement recommandé de bien soigner la rédaction de clause bénéficiaire sachant qu’il est tout à fait possible de la réviser en cas d’évolution de la situation familiale ou patrimoniale (remariage, etc…).

Enfin, l’assurance vie permet de bénéficier de garanties de prévoyance en cas de décès même en cas de retournement de marchés, sur option. Plutôt pas mal non ?

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