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Bien débuter avec les obligations

Une obligation est un titre de créance négociable, émis par une société privée ou un État, en contrepartie d’un emprunt. Dès lors, l’émetteur s’engage à verser chaque année au souscripteur des intérêts sous la forme de coupons, et à lui rembourser la valeur des obligations à une date fixée dès le départ.

Souscrire des obligations

Tout investisseur particulier peut acheter et vendre des obligations. Il suffit d’ouvrir un compte-titres. Par la suite, il existe plusieurs façons d’investir dans cette classe d’actifs : en passant par un ETF ou un fonds commun de placement, ou directement via des titres individuels.

Les ETF et les fonds communs de placement permettent d’acquérir facilement tout type d’obligations. Mal choisis, ces véhicules financiers peuvent affecter négativement la performance d’un portefeuille du fait de leur opacité. En effet, l’investisseur n’a souvent pas de visibilité sur les coûts du placement et les entreprises contenues dans le panier.

L’achat de titres individuels en direct a l’avantage d’être une méthode d’investissement plus transparente, permettant d’exploiter au maximum le potentiel d’un portefeuille. Il est toutefois souvent compliqué pour les investisseurs particuliers d’acquérir des titres individuels. On distingue les obligations assimilables du Trésor (OAT), émises par l’État, et les obligations du secteur privé, à savoir les obligations d’entreprise.

  • Les OAT sont plus facilement accessibles aux investisseurs particuliers, pour lesquels l’Etat a mis en place un véritable marché secondaire. En revanche, les investissements les plus intéressants se trouvent généralement dans le secteur privé.
  • Les obligations d’entreprise sont quant à elle difficilement accessibles aux investisseurs particuliers du fait de leur montant élevé et de leur complexité d’acquisition. Ces obligations sont en général « réservées » aux investisseurs institutionnels.
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“ Il existe cependant des anomalies, à savoir des rendements anormalement élevés proposés par de solides entreprises sous évaluées par le marché. ”

La rémunération des obligations

Le taux d’intérêt d’une obligation varie selon sa duration et le risque de défaut de l’émetteur. Plus celui-ci est solide, plus la rémunération servie est faible. Il existe cependant des anomalies, à savoir des rendements anormalement élevés proposés par de solides entreprises sous évaluées par le marché. En menant sa propre analyse, un investisseur professionnel peut tirer parti de l’asymétrie de l’information et la transformer en une asymétrie risque/rendement.

La plus-value à l’échéance dépend de son cours sur le marché secondaire, lequel évolue en fonction de différents facteurs, comme l’évolution des taux sur lesquels sont indexés les taux d’intérêt obligataires, le risque de défaut de paiement de l’émetteur et l’inflation.

En cas de hausse des cours, l’investisseur peut donc arbitrer entre le montant de la plus-value qu’il peut réaliser en les revendant et celui des intérêts encore à percevoir s’il les conserve.

Les différents types d'obligations

Une obligation peut être à taux fixe ou à taux variable. Dans la première hypothèse, le taux d’intérêt est constant sur toute la durée de l’emprunt. Dans le second cas, le taux d’intérêt est indexé sur un taux de référence (taux du marché monétaire, taux d’inflation…).

Certaines obligations peuvent aussi être converties en actions, ce qui permet à leurs détenteurs de les échanger contre des actions de la société selon les dispositions fixées au contrat.

D’autres obligations sont appelées à bon de souscription d’actions (OBSA) : Ce sont des obligations à taux fixe auxquelles sont attachés un ou plusieurs bons permettant de souscrire des actions nouvelles de la société émettrice.

Les primes d'émission et de remboursement

La valeur nominale d’une obligation correspond au montant de l’emprunt que l’émetteur souhaite souscrire, divisé par le nombre de titres émis. C’est ce qu’on appelle le prix d’émission.

Si l’obligation est émise à un prix inférieur à sa valeur nominale, la différence constitue une prime d’émission et n’est pas imposable. Toutefois, la prime de remboursement, s’il est supérieur à la valeur nominale de l’obligation est bel et bien imposée

Les frais des obligations

Faire des transactions sur des obligations génère des frais de courtage. Dans la majorité des cas, un montant fixe s’applique en dessous d’un seuil d’achat ou de vente.

En cas d’investissement indirect, via des parts de Sicav par exemple, des frais d’entrée sont également prélevés sur les capitaux placés, ainsi que des frais de gestion. D’autres frais peuvent être dissimulés.

On peut retrouver ces frais dans le document d’information clé de l’investisseur (DICI) remis lors de la souscription des titres. Document qui permet en quelques pages de s’informer sur les caractéristiques du produit obligataire.

Conclusion

Pour en savoir plus sur les obligations d’entreprise, nous vous invitons à consulter nos guides sur le sujet. Genève Invest a la particularité de constituer pour chaque client une solution sur-mesure en obligations d’entreprise, sans passer par des fonds d’investissements. Nous rendons accessibles les obligations institutionnelles aux investisseurs particuliers.

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